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Les inclassables

Le pseudorasbora

Egalement appelé goujon asiatique, ce petit poisson est un poisson invasif qui laisse planer un grand risque sur nos populations piscicoles. Originaire d'Asie, il est arrivé en France après un passage dans les piscicultures d'Europe de l'est. Il présente un risque pour les autres espèces piscicoles car il est porteur sain d'un pathogène appelé "l'agent rosette". Cet agent est responsable de sévères déclin dans des populations de cyprinidés, percidés et salmonidés en Europe et aux Etats-Unis.

Ecologie : Appréciant les eaux courantes et stagnantes, ce petit poisson peut se retrouver partout. Mature au bout d'1 à 2 ans, il peut se reproduire plusieurs fois entre avril et août. Les œufs sont adhésifs et pondus sur un support quelconque (plante, galet). Ils sont gardés par un seul mâle même si ils ont été plusieurs à féconder les œufs. Le pseudorasbora peut vivre jusqu'à 4 ans. Opportuniste carnivore, il se nourrit principalement de zooplancton et de macro-invertébrés.

Aspect : Le pseudorasbora est reconnaissable à sa bouche qui est très dure au toucher en comparaison à d'autres espèces. Son corps est légèrement verdâtre, le dos sombre et les flancs, plus clairs sont souvent marqués d'une longue bande noire plus ou moins visible allant de l'opercule à la nageoire caudale.

Taille : Les plus grands individus mesurent 11cm pour un poids de 10gr.

Présence dans le département : Grâce à ses capacités de colonisation, le pseudorasbora est présent un peu partout dans le département, que ce soit dans les lacs ou les rivières.

Lâchers : Cette espèce étant classée comme espèce exotique envahissante, il est strictement interdit de l'introduire dans nos eaux. De même, lors de la capture d'un individu, ce dernier doit être systématiquement tué et ne doit en aucun cas être relâché dans l'eau.

Techniques de pêche : Cette espèce n'est pas vraiment recherchée par les pêcheurs du fait de sa petite taille et de la méconnaissance dont font part une majorité de pêcheurs à son égard. Il semblerait toutefois qu'elle morde bien à l'asticot à la condition d'avoir de petits hameçons (25 par exemple).

Le pseudorasbora
Voir l'image en grand Massimo Lorenzoni

Crédit photo : Massimo Lorenzoni

La perche-soleil

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Crédit photo : Laurent Madelon - FNPF

La perche Soleil

Ce joli poisson invasif est originaire d'Amérique du Nord. Importé en Europe pour l'aquariophilie à la fin du XIXème siècle, la perche-soleil est désormais bien implantée dans nos lacs et cours d'eau gersois.

Ecologie : La perche-soleil est une espèce très plastique, capable de s'adapter à un panel de conditions hydrologiques très large. Elle peut pondre plusieurs fois par an, de mai à août. Elle construit un nid circulaire sur tout type de substrat, dans lequel les œufs, gardés par les adultes, vont se développer et éclore au bout de 2 à 3 jours. L'espèce, diurne, chasse à vue. Elle se nourrit principalement de zooplancton et de larves d'insectes.

Aspect : Son corps aplati de forme arrondie se termine par un pédoncule caudal court. Sa robe brillante est dominée par les verts et les bleus. Ses flans présentent des taches rouges oranges et son opercule présente une tache rouge bordée de noir. C'est sa robe, magnifique qui est la principale responsable de l'introduction de la perche-soleil dans nos eaux.

Taille : Les adultes mesurent généralement jusqu'à 15 voire 18cm.

Présence dans le département : Préférant les eaux peu profondes, claires et végétalisés, elle n'en est pas moins présente dans la majorité de nos lacs et grands plan d'eau.

Lâchers : Cette espèce étant classée comme espèce exotique envahissante, il est strictement interdit de l'introduire dans nos eaux. De même, lors de la capture d'un individu, ce dernier doit être systématiquement tué et ne doit en aucun cas être relâché dans l'eau.

Techniques de pêche : Asticot, vers, maïs, même pissenlit, les perche-soleil peuvent mordre à tout ce qu'on lui présente. De surcroît, elles sont souvent très nombreuses à proximité des bordures des lacs et cours d'eaux, permettant ainsi aux perches-soleil de faire une cible idéale pour initier les jeunes pêcheurs à la pêche au coup.

La gambusie

Ce joli petit poisson invasif originaire du sud des états-unis a été introduit pour lutter contre les moustiques. Malheureusement, l'espèce n'en consomme pas les larves. Il semblerait que lors de leur importations, les importateurs se soient trompés d'espèce... Désormais la gambusie est bien implantée dans nos lacs et cours d'eau gersois.

Ecologie : La gambusie préfère les eaux calmes, peu profondes, chaudes et végétalisés. L'espèce est vivipare. La reproduction a lieu de juin à septembre. Les mâles vont chercher à inséminer le plus grand nombre de femelles quitte à se montrer très agressifs avec leurs congénères. La femelle a une poche spéciale qui lui permet de conserver le sperme viable pendant plusieurs mois, lui permettant de donner naissance à plusieurs groupes d'alevins sur une même année. Les alevins nés en premiers auront la possibilité de se reproduire l'année de leur naissance. Ceux nés à la fin de l'été devront attendre le mois de juin de l'année suivante. Leur durée de vie est de 1 an maximum.

Aspect : La gambusie a une nageoire dorsale très en arrière de la nageoire anale. La nageoire anale des mâles se transforme en gonopode, permettant la fécondation interne. De couleur gris vert, avec une bande noire sur l'œil, la femelle possède également une tache abdominale très marquée.

Taille : Très petites, les gambusies mesurent généralement de 3 à 6 cm maximum.

Présence dans le département : Elle est présente dans de nombreux lacs et grands cours d'eau du département.

Lâchers : Cette espèce étant classée comme espèce exotique envahissante, il est strictement interdit de l'introduire dans nos eaux. De même, lors de la capture d'un individu, ce dernier doit être systématiquement tué et ne doit en aucun cas être relâché dans l'eau.

Techniques de pêche : L'espèce n'est pas pêchée à la ligne.

La gambusie

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Crédit photo : F.Melki / Biotope

Le poisson-chat

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Crédit photo : Laurent Madelon - FNPF

Le poisson-chat

Après avoir été ramené en France vers 1871 dans les bassins du muséum national d'histoire naturel, l'espèce s'en serait échappée accidentellement. Par la suite, l'espèce s'est fortement répandue, notamment par le biais des pêcheurs qui voyaient en lui un bon comestible, mais aussi un poisson capable de recoloniser les zones polluées. Désormais implanté partout dans le département, le poisson-chat est considéré comme invasif du fait de son impact négatif sur les autres populations piscicoles.

Ecologie : le poisson-chat apprécie les eaux calmes ou peu courantes et peu profondes. Pour se reproduire (fin juin), la femelle crée un nid sur des fonds sablo-limoneux où elle dépose ses ovules qui seront ensuite fécondés par un mâle. Les œufs sont gardés par les géniteurs tout le long de leur incubation (une dizaine de jours). Dès l'éclosion, les alevins vont constituer des bancs appelés "boules de poisson-chat". Ces boules peuvent être constituées de plusieurs centaines d'individus. Les poissons-chats sont omnivores. Quand les poissons-chats sont surdensitaires, les individus, plus nombreux seront également plus chétifs mais aussi plus voraces.

Aspect : Son corps est dépourvu d'écailles. Le poisson-chat possède des nageoires pectorales et dorsale épineuses pouvant provoquer des piqures très douloureuses. Sa robe est de couleur sombre (noir-vert), avec des reflets dorés et cuivrés.

Taille : Les adultes font généralement jusqu'à 25cm mais certains individus peuvent mesurer jusqu'à 40cm !

Présence dans le département : Le poisson-chat est très bien implanté dans le département, que ce soit dans les grands cours d'eau ou en lac.

Lâchers : Cette espèce étant classée comme espèce exotique envahissante, il est strictement interdit de l'introduire dans nos eaux. De même, lors de la capture d'un individu, ce dernier doit être systématiquement tué et ne doit en aucun cas être relâché dans l'eau.

Techniques de pêche : Bien que très bon comestible, le poisson-chat est peu recherché hormis lors des concours où il permet de réaliser de belles bourriches pour un effort moindre. Il se pêche très facilement à la ligne et permet souvent d'éviter de rentrer bredouille.

La lamproie de planer

La lamproie de planer est la seule espèce de lamproie en France à ne pas migrer vers les océans. Elle passe sa vie dans les têtes de bassin, essentiellement sous forme larvaire (ammocète).

Ecologie : La lamproie de Planer vie sous forme larvaire quasi essentiellement. Elle n'est donc pas parasite. Comme ses "grandes sœurs", la lamproie de planer va construire un nid, mais plus petit et constitué de graviers et de sable. La phase larvaire va durer de 5 à 6 ans. Pendant cette période, la lamproie va vivre enfouie dans le substrat et se nourrir de plancton et de débris organiques en filtrant l'eau. Passé cette période, courant septembre, la lamproie de planer va commencer sa mutation vers la phase adulte et cesser de se nourrir jusqu'à la période de reproduction courant mars-avril de l'année suivante. Après la reproduction, les adultes meurent.

Aspect : A l'état larvaire, la lamproie de planer ressemble fortement aux ammocètes des autres espèces. Son corps est serpentiforme, elle est dépourvue d'yeux et de dents. Sa couleur est brun sable. Au stade adulte, la lamproie de planer a des yeux et des dents sur le disque buccal. Sa coloration change également, elle devient gris sombre sur le dos et gris clair sur les flancs.

Taille : Les plus grands individus mesurent dans les 15cm.

Présence dans le département : La lamproie de Planer est encore présente dans plusieurs têtes de bassin, notamment dans les cours d'eau sableux de l'Armagnac, mais aussi dans les cours d'eau de première catégorie.

Lâchers : Cette espèce n'est pas pêchée et n'est donc pas lâchée.

Techniques de pêche : L'espèce n'est pas pêchée à la ligne bien que certains les capturent via d'autres techniques afin de s'en servir d'appât.

La lamproie de Planer

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Crédit photo : FDAAPPMA32

La loche

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Crédit photo : FDAAPPMA32

La loche franche

La loche franche, tout comme le chabot, a longtemps considérée comme une espèce présente sur une large échelle mondiale. Désormais, au moins 3 espèces différentes ont été décrites en France. Là encore, les différences sont essentiellement génétique, aussi nous n'entrerons pas dans les détails et parlerons de la loche franche de manière générale. A noter que dans le quart sud-ouest du pays, la loche anciennement dite franche devrait être désormais nommée loche de Quignard.

Ecologie : La loche franche est présente essentiellement dans les cours d'eau frais, oxygénés typiques des zones à truite ou à barbeau, mais aussi dans les cours d'eau de plaine. Comme le chabot, elle vit de préférence sous les pierres et se nourrit de petites proies (larves d'insectes, gammares). La période de reproduction s'étale d'avril à juin. Du fait de leur difficulté d'observation, il n'y a que peu de connaissances sur leur développement et leur mode de vie.

Aspect : sa tête est large et aplatie. Elle a des barbillons bien visibles. Sa robe, variable est d'un brun foncé et présente des marbrures sombres irrégulières. Son ventre lui est blanc rosé et dépourvu de pigmentation.

Taille : La loche franche dépasse rarement les 12cm.

Présence dans le département : La loche est présente dans de nombreux cours d'eau du département que l'on soit en première ou en seconde catégorie.

Lâchers : Cette espèce n'est pas pêchée et n'est donc pas lâchée.

Techniques de pêche : L'espèce n'est pas pêchée à la ligne.

Le chabot

Le chabot est présent dans de nombreux cours d'eau métropolitains. Jusqu'en 2005, tout les chabots étaient considérés comme une seule et unique espèce. Depuis, ils ont été séparés en 6 espèces différentes. Les différences sont essentiellement génétiques. Il existe aussi des différences morphologiques mais celles-ci sont très faibles (comme par exemple la présence ou non de "spicules" ). Ici, par simplification, nous parlerons du chabot de manière générale.

Ecologie : Le chabot apprécie les eaux fraiches et oxygénées telles que celles que l'on trouve dans les zones à truite et à barbeau. La période de reproduction varie de février à fin mai selon les secteurs. Le mâle défend le nid pendant la période d'incubation des œufs (25 jours environ). Le chabot se nourrit essentiellement de larves d'insectes, parfois d'alevins de truite.

Aspect : .Avec sa grosse tête aplatie, sa large bouche et ses grandes nageoires pectorales, le chabot a une silhouette très atypique. Sa robe est brun tacheté ou marbrée et présente 3 ou 4 larges bandes transversales.

Taille : Plutôt petit, il mesure jusqu'à 10cm, parfois plus.

Présence dans le département : Le chabot est présent dans nos cours d'eau de première catégorie, mais aussi dans quelques autres têtes de bassin. Fait surprenant, il existe également une petite population sur la Gèle à Condom.

Lâchers : Cette espèce n'est pas pêchée et n'est donc pas lâchée.

Techniques de pêche : L'espèce n'est pas pêchée à la ligne.

Le chabot

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Crédit photo : FDAAPPMA32