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Accéder au siteRécemment découverte, cette espèce est déjà en danger. Les causes en sont nombreuses. Tout comme le brochet commun, le brochet aquitain subit la perte de son habitat naturel, notamment la perte de l'accès aux prairies enherbées, lieu de reproduction de ces espèces. Mais il est aussi victime de notre pratique de la pêche : du fait que nous ignorions son existence, les lâchers de brochet ont été essentiellement réalisés à partir de brochets communs. Ces derniers sont donc devenus très présents dans un secteur où ils n'étaient pas avant que l'homme ne les introduise. Désormais, les populations de brochet aquitain sont très réduite et des phénomènes d'hybridation inter-espèce ont déjà été observés.
Ecologie : Nous n'avons encore que peu de connaissances sur cette espèce. Il est toutefois très probable que son mode de vie soit très proche de celui du brochet commun.
Aspect : Très proche du brochet commun, il existe tout de même quelques petites différences. Son museau est plus petit que la longueur de son opercule alors que c'est l'inverse pour le brochet commun. Sa robe est également différente. Le brochet aquitain est marbré de fines rayures pour les plus jeunes ou de points clairs pour les plus anciens. Enfin, les nageoires sont jaunes à oranges avec des taches noires sur les nageoires impaires.
Taille : Selon d'anciens textes de pêche (datant d'avant les déversements de brochet commun), les plus grands individus atteignaient le mètre. Actuellement, les plus grands individus capturés mesurent dans les 60cm.
Présence dans le département : Sa présence est avérée dans l'Adour. Il est possible qu'il soit également présent dans la Baïse mes des études plus poussées sont à réaliser pour confirmer cette hypothèse. Si vous venez à pêcher un brochet qui vous pose question, n'hésitez pas à prendre contact avec nous avec des photos et une indication de votre lieu de pêche. C'est avec plaisir que nous vous répondrons.
Lâchers : Actuellement, aucune pisciculture n'élève de brochets aquitain, il n'existe donc pas de lâchers concernant cette espèce.
Techniques de pêche : Comme pour tous les carnassiers, le brochet aquitain peut se pêcher avec toutes les techniques de pêche au carnassier, à savoir le streamer, le vif et toutes les techniques de pêche au leurre.
Le brochet commun est un des poissons phares de nos eaux métropolitaines et gersoises. Naturellement présent sur la majorité de notre territoire, c'est une espèce très recherchée et très appréciée des pêcheurs.
Ecologie : Le brochet apprécie particulièrement les eaux calmes, riches en végétaux où il peut chasser plus facilement. Peu difficile vis-à-vis de la température et de la teneur en oxygène, il apprécie nos cours d'eau et nos lacs. La reproduction a lieu de février à mars. C'est la principale raison pour laquelle la pêche du carnassier est interdite en seconde catégorie durant cette période. Préférentiellement, le brochet se reproduit dans les prairies inondables. Il peut parcourir de grandes distances (mesurées jusqu'à 78km !) pour trouver ce type de milieu. Toutefois en leur absence, il sait s'adapter et se reproduire dans des zones moins favorables mais l'efficacité de la reproduction en est impactée. Il se reproduira alors dans les végétations herbacées rivulaires. Les œufs sont déposés sur les plantes , on parle d'espèce phytophile. Après l'éclosion, les larves se fixent aux végétaux jusqu'à la perte de leur vésicule vitelline. Ensuite, les alevins vont évoluer vont se nourrir de planctons, puis d'insectes, et enfin, de poissons (même de brochetons !). En grandissant, le brochet va encore étoffer sa diversité de proies, et consommer en plus des poissons des écrevisses, des batraciens, et de jeunes oiseaux d'eau.
Aspect : Très proche du brochet aquitain, il se différencie par son museau, plus long que son opercule. Sa robe est également différente. Elle présente des rayures obliques larges quand il est jeune et des taches oblongues alignées quand il est plus âgé.
Taille : Le brochet commun peut atteindre les 1m30 s'il vit suffisamment longtemps (15 ans environ) pour un poids de plus de 15kg.
Présence dans le département : Le brochet commun est présent dans tous le département, que l'on pêche en cours d'eau ou en lac.
Lâchers : Tous les ans, la fédération lâche des populations de brochet sur une partie des lacs du département. Chaque année les lacs où ont lieu les déversements changent de manière à faire une rotation sur 3 ans. Les lacs concernés et les quantités lâchées sont détaillées dans le guide de pêche annuel. Il n'y a pas de lâchers de brochets dans les cours d'eau par la fédération de pêche.
Techniques de pêche : Comme pour tous les carnassiers, le brochet commun peut se pêcher avec toutes les techniques de pêche au carnassier, à savoir le streamer, le vif et toutes les techniques de pêche au leurre. Préférez tout de même les techniques de pêche de faible hauteur d'eau, lieu de vie privilégiée des brochets.
La perche est un poisson emblématique de nos cours d'eau. Certes, ce n'est pas un très gros poisson poisson mais avec le brochet, il fait parti des espèces de carnassiers locales.
Ecologie : La perche est un animal grégaire, qui vit en banc de jour mais s'isole la nuit. Préférant les milieux lentiques, elle apprécie que la qualité de l'eau soit bonne. Très peu difficile vis-à-vis de la température de l'eau et de l'oxygène, elle se plait très bien dans les eaux gersoises. La reproduction a lieu entre mi-avril et mi-juin. Les ovules sont déposés en ruban sur les plantes ou les branches du fonds du cours d'eau avant d'être fécondés par plusieurs mâles. A la naissance, les larves migrent vers les zones plus profondes et reviendront vers les berges au bout de 2 mois. Les perches vont d'abord se nourrir de zooplancton, puis de larves d'insectes, puis de poissons et d'écrevisses. Comme le brochet, la perche a des tendances cannibales et il n'est pas rare que les adultes attaquent les juvéniles.
Aspect : Le corps de la perche se renfle dans sa partie antérieure et s’amincit vers l’arrière. 2 nageoires dorsales nettement séparées le surmontent, la première épineuse, la seconde portée par des rayons mous. Les écailles de la perche sont rugueuses (cténoïdes). Une forte épine garnit l’opercule. Les mâchoires portent de petites dents.. Très jolie, la perche présente 5 à 7 bandes verticales noires caractéristiques qui strient les flancs. Son dos est vert foncé, son ventre gris clair. Les nageoires pelviennes, anale et caudale sont rouges. Un tache noire se situe à la base de la première partie de la dorsale.
Taille : La perche reste l'un des plus petits carnassiers. Elle dépasse rarement les 50cm.
Présence dans le département : La perche est sans doute le carnassier le plus commun de notre département. Présent dans la majorité des lacs et dans tous les grands cours d'eau, il n'est pas rare de tomber sur un perche lorsque l'on pêche d'autres espèces de carnassiers.
Lâchers : La fédération de pêche ne procède pas à des déversements de perches car nous considérons que l'espèce se suffit à elle même.
Techniques de pêche : Comme les brochets, il n'y a pas vraiment de techniques spécifiques pour pêcher la perche qui mordra quelle que soit la technique de pêche spécifique aux carnassiers que vous utiliserez.
Le sandre est un poissons très recherché par les consommateurs de poisson d'eau douce. Il n'est d'ailleurs pas originaire de France mais a été importé d'Europe de l'est, notamment pour la qualité de sa chair.
Ecologie : Le sandre est un poisson surtout actif la nuit, qui aura tendance à préférer les zones sombres le jour. Le sandre se reproduit dans les eaux moyennement profondes (1 à 3m) ou profondes (jusqu'à 17m). Pour se faire, les œufs, collant sont déposés sur le fond (substrat de préférence minéral, mais la présence de racines ou de branchages ne pose pas de problèmes). Le mâle construit un nid et va garder les œufs tout en les oxygénant par des mouvements de nageoire. Les alevins se nourrissent de zooplancton puis de larves d'insectes, jusqu'à devenir quasiment piscivore strict dès qu'ils mesurent 10 cm.
Aspect : Le corps du sandre est élancé, rugueux au toucher et précédé d’une tête allongée. Sa bouche, largement fendue est armée d’une dentition forte comprenant six "canines" Son dos est de couleur gris-vert et son flanc, plus clair, présente des bandes verticales foncées. Son ventre est blanc.
Taille : Les plus gros spécimens dépassent rarement les 1m pour un poids pouvant avoisiner les 20kg.
Présence dans le département : Le sandre a été introduit dans la majorité du département Il est présent dans presque tous les lacs si ce n'est tous. Il est également pêchable dans les grands cours d'eau du département
Lâchers : Comme le brochet commun, des lâchers ont lieu tous les ans, sur une partie des lacs du département. Chaque année les lacs où ont lieu les déversements changent de manière à faire une rotation sur 3 ans. Les lacs concernés et les quantités lâchées sont détaillées dans le guide de pêche annuel. Il n'y a pas de lâchers de sandres dans les cours d'eau par la fédération de pêche.
Techniques de pêche : Comme pour tous les carnassiers, le sandre peut se pêcher avec toutes les techniques de pêche au carnassier. Privilégiez tout de même les techniques qui permettent de pêcher en eau profonde (le drop notamment est très efficace), ainsi que la pêche au vif très efficace également sur cette espèce. Attention, le sandre n'apprécie pas les changements de pression trop brutaux. Lors du combat, pensez à remonter votre ligne lentement sinon, le sandre risque d'avoir du mal à repartir en bonne forme une fois relâché.
Le black-bass, comme le sandre et le silure est un poisson qui a été introduit pour la pêche. Originaire d'Amérique du nord, il a été ramené car il s'agit d'un très combattant qui fait le bonheur des amateurs de pêche "sportives".
Ecologie : Le black-bass est un poisson qui apprécie les eaux plutôt chaudes et peu courantes. Pour se reproduire, il a besoin d'un substrat composé de sable ou de graviers. A la naissance, les alevins vivent en groupe et restent sous la protection du père. Dès lors qu'ils font 3cm, les alevins se dispersent et deviennent autonomes. Ils se nourrissent de mollusques, de crustacés, d'amphibiens et de poissons, black-bass inclus. Contrairement au sandre, il chasse de jour, et vit dans les zones peu profondes. Il n'est d'ailleurs pas rare de le trouver dans la végétation à proximité des berges.
Aspect : Son corps est allongé et trapu. Sa bouche est large et oblique, sa mâchoire inférieure est proéminente. Son dos est vert-bronze et son ventre blanc. Ses flancs, vert-olive présentent une succession de larges taches depuis la nageoire caudale jusqu'à l'œil.
Taille : En France, le black-bass n'atteint pas sa taille maximale et dépasse rarement les 50cm pour 3,6kg. Dans ses eaux d'origines, il peut dépasser les 90cm et les 10kg !
Présence dans le département : Le black-bass est peu présent dans le département. Toutefois, il existe quelques spots connus présentant de beaux spécimens : la gravière de Cahuzac, le lac de Lupiac, les lacs de Pouy, ou encore le lac de Coulomats.
Lâchers : Ses dernières années, la fédération de pêche a procédé à des déversements, notamment sur les lacs de Lupiac et Cahuzac.
Techniques de pêche : Le black-bass chasse et vit dans les zones riches en végétaux et peu profondes. Privilégiez donc les techniques de pêche au leurre, qu'ils soient souples ou dur mais restez en surface, de préférence sur les bordures végétalisées ou à leur limite. Le streamer est également efficace et garantit de belles sensations.
Le silure est très probablement le poisson le plus polémique du moment. Destructeur pour certains, poisson trophée pour d'autres, ses détracteurs sont nombreux, tout autant que ses fans. En nombreuses études menées sur ce poisson, il reste encore difficile de conclure sur l'impact de cette espèce. Le silure ressemble un peu à un poisson-chat géant. Il n'en est rien. Il est originaire d'Europe de l'est alors que le poisson chat est originaire d'Amérique, et leurs différences physiques sont nombreuses.
Ecologie : Le silure apprécie les eaux calmes, profondes et turbides mais peut facilement s'adapter à d'autres conditions. Le silure a tendance à peu se déplacer et rester très fidèle à son lieu de vie. Les silures se reproduisent lorsque l'eau atteint les 20°C dans des zones dégagées par le mâle sur des racines ou d'autres substrats. L'incubation des œufs (jusqu'à 30 000 par kg de femelle !) se fait sous la garde du mâle. Le silure est un opportuniste, chassant plutôt au crépuscule ou la nuit, mais il sait s'adapter et si une proie qui l'intéresse passe à proximité en journée, il n'hésitera pas à se jeter dessus. Le silure mange de tout. Il a même était filmé en train de s'attaquer à des pigeons qui venaient tranquillement s'abreuver au bord de l'eau.
Aspect : Le silure a une tête plate, de petits yeux et 3 paires de barbillons, Son corps est long et se comprime latéralement dans sa partie postérieure. Sa peau est nue et ne présente pas de ligne latérale. Sa coloration est variable, unie ou tachetée, allant de vert-olive à gris anthracite. Sa face ventrale est blanche.
Taille : Dans le département, les plus gros spécimens dépassent les 2,20m. Le record actuel en France est de 2,74m.
Présence dans le département : Le silure est encore peu présent dans le département. Toutefois quelques populations sont connues, notamment dans les lacs du Lizet et de Saint-Criq ainsi que dans la Save.
Lâchers : Tant que nous ne connaitrons pas l'impact réel du silure sur les populations piscicoles nous ne ferons pas de lâchers. Nous vous invitons d'ailleurs à faire de même afin d'éviter sa propagation dans des lacs ou des cours d'eau où il n'est pas encore présent. De même, si vous venez à pêcher un silure dans un lac ou un cours d'eau dans lequel sa présence n'est pas ou peu connue, merci de bien vouloir nous le signaler.
Techniques de pêche : Qui dit gros poisson dit gros appât. Le silure se pèche au poisson mort, vif, avec de gros paquets de vers, certains le pêche même avec des tripes de poulet. Les gros leurres marchent également. Nous vous rappelons tout de même qu'à l'heure actuelle, la pêche du silure de nuit reste interdite !