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Les cyprinidés

Le vairon

Très apprécié des pêcheurs de truite, le vairon est surtout recherché par les amateurs de friture et de pêche au vairon manié. Avec le goujon, la loche et le chevesne, il fait parti des espèces piscicoles typiques de nos cours d'eau. Actuellement, il existe 6 espèces de vairon. Sur notre territoire, nous sommes amenés à rencontrer essentiellement des vairons basques (vallée de l'Adour), ou de la Garonne (bassin de la Garonne). Ici, nous parlerons du vairon de manière générale.

Ecologie : Vivant en banc, le vairon apprécie les cours d'eau oxygénés des zones à truites et/ou à barbeaux. Sa reproduction a lieu entre avril et juillet. Elle est marquée par un changement de robe très marqué et différent selon le sexe du poisson. Cette robe, dite nuptiale est le principal moyen de faire la distinction entre les différentes espèces. La reproduction se fait essentiellement sur des graviers propres et oxygénés. Le vairon est omnivore et opportuniste. Il peut notamment prédater ses propres œufs et alevins.

Aspect : Sa tête est forte et son museau est arrondi. Sa coloration est olivâtre, avec des taches sombres sur les flancs. Le vairon présente également une bande longitudinale noire. Lors de la période de reproduction, la robe nuptiale du mâle varie fortement : sa bouche se colore en rouge, les nageoires deviennent jaunes-oranges. Ses flancs inférieurs deviennent jaune-vert. Sa bande longitudinale se sépare en bandes verticales. Chez la femelle, la bande longitudinale ne bouge pas, la zone inférieure devient jaune-vert, des pigmentations rosées peuvent apparaître à la base des nageoires. Enfin, les individus des 2 sexes peuvent avoir des tubercules (petits pic) sur la tête.

Taille : Les plus grands individus atteignent généralement les 9,5cm, voire parfois 12 cm.

Présence dans le département : Le vairon est présent dans tous les cours d'eau du département, petits ou grands.

Lâchers : Du fait de sa présence naturelle importante sur notre territoire, il n'y a pas de lâchers de vairons dans le département.

Techniques de pêche : Comme beaucoup de poissons de petite taille, le vairon se pêche très bien au coup.

Le vairon

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Vairon de la Garonne en robe nuptiale. Le mâle est en haut, la femelle en bas.
Source : Denys, Gaël & Dettaï, Agnès & Persat, Henri & Piotr, Daszkiewicz & Keith, Philippe. (2020). Revision of Phoxinus in France with the description of two new species (Teleostei, Leuciscidae). Cybium: international journal of ichthyology. 44. 205-237. 10.26028/cybium/2020-443-003.

Le goujon

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Crédit photo : Laurent Madelon - FNPF

Le goujon

Très connu est très apprécié des pêcheurs amateurs de friture, le goujon est un poisson typique de nos cours d'eau. Depuis de récentes études, le goujon est désormais séparé en 4 espèces distinctes. Toutefois, il est très difficile de les différencier. Nous nous intéresserons donc ici au goujon de manière générale.

Ecologie : Le goujon apprécie les eaux claires et les fonds sableux ou graveleux. Toutefois, il est parfaitement capable. de s'adapter aux cours d'eau à fonds vaseux et riches en matière organique. La reproduction a lieu d'avril à juilletet peut être multiple. Les œufs sont dispersés dans l'eau et vont se coller aux substrats qu'ils rencontreront. Le goujon se nourrit principalement d'invertébrés (larves, d'insectes, oligochètes, crustacés, mollusques).

Aspect : Le corps du goujon est allongé et cylindrique. Sa bouche large, est garnie de deux barbillons. Son dos est de couleur bleu vert et ses flancs plus clairs. Son corps est marqué de plusieurs taches plus ou moins nettes. Des points sombres ornent la nageoire dorsale et la caudale.

Taille : Les adultes atteignent généralement les 10-12cm, parfois 15.

Présence dans le département : Typique de nos cours d'eau, le goujon est très présent dans la majorité de rivières, qu'elles soient de petite ou de grande taille.

Lâchers : La fédération ne fait pas de lâchers de goujon. Par contre, il est possible que certaines AAPPMA en réalisent. N'hésitez pas à contacter votre président pour plus de renseignements

Techniques de pêche : Pas besoin de matériel dernier cri ni de technique de pêche sophistiquée pour s'amuser à pêcher le goujon. Une simple canne de 2-3 mètres, avec ou sans moulinet sera suffisante. Le goujon peut se pêcher depuis le bord ou les pieds dans l'eau.

L'ablette

Ce petit poisson est très apprécié des amateurs de friture. L'ablette est un petit poisson grégaire, vivant en banc qui peut faire le bonheur des pêcheurs au coup.

Ecologie : L'ablette est présente dans les cours d'eau lentiques, les gravières et les plans d'eau. Vivant en banc, elle est le plus souvent proche de la surface et assez éloignée des zones végétalisés où se cachent les prédateurs. La reproduction se fait surtout de mai à juin mais peut s'étendre d'avril à août. La ponte se fait de nuit, dans des eaux peu profondes, en plusieurs fois sur 1 à 2 semaines. A l'éclosion, les larves évitent la lumière et remonteront à la surface dès lors qu'elles mesureront 6 à 6,5mm. L'ablette est zooplanctonophage et détritivore. De par ses populations souvent importantes, elle présente un rôle majeur dans la chaîne alimentaire des prédateurs.

Aspect : Son corps est allongé et comprimé latéralement, sa nageoire dorsale est située sur le tiers arrière du corps. Son dos est gris-bleu, ses nageoires sont grises et sa robe est très argentée et brillante.

Taille : Généralement de petite taille, les adultes peuvent atteindre 10 à 20cm.

Présence dans le département : L'ablette est présente dans tous les grands cours d'eau du département.

Lâchers : Du fait de sa présence naturelle importante sur notre territoire, il n'y a pas de lâchers d'ablettes dans le département.

Techniques de pêche : L'ablette se pêche essentiellement au coup avec un petit hameçon, de petits appâts, un petit bouchon et une canne courte. Privilégiez les zones en bordure. L'ablette se pêche également à la mouche, là encore avec de petites mouches, noyées ou sèches. Sa pêche peut s'avérer difficile, notamment, car il n'est pas toujours facile de sentir qu'elle mord, et donc de ferrer au bon moment.

L'ablette

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Crédit photo : Fédération de pêche de Dordogne

Le gardon

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Crédit photo : Laurent Madelon - FNPF

Le gardon et le rotengle

Le gardon et le rotengle sont 2 espèces physiquement très proches, et donc très difficiles à différencier. Il existe pourtant 2 points pour bien faire la distinction : Chez le gardon, les nageoires pelviennes et la nageoire dorsale sont alignées, tandis que chez le rotengle, la nageoire dorsale est plus reculée. De plus, chez le gardon, la bouche est terminale, tandis qu'elle est supère chez le rotengle.

Ecologie : Ces 2 espèces apprécient les eaux lentiques. Elles vivent en banc, parfois mélangées à d'autres espèces et apprécient toutes les 2 les zones végétalisées proches de la surface. Les 2 apprécient les eaux chaudes. La fraie a lieu d'avril à juin. Les ovules adhèrent aux végétaux. Les 2 espèces entrent en compétition pour la reproduction et peuvent s'hybrider.

Aspect : Le corps du gardon est élancé là où celui du rotengle est plus ovale, mais les 2 peuvent varier fortement d'un bassin à l'autre selon les conditions de vie. Les 2 ont les nageoires colorées et comme dit précédemment, le moyen le plus simple pour les différencier est la position de la nageoire dorsale par rapport aux nageoires pelviennes. En effet, l'écart est vraiment très marqué et il est difficile de se tromper.

Taille : Le gardon peut faire 30 à 40cm (20 à 30cm pour le rotengle) et peser 400 à 800g (contre 300 à 400g).

Présence dans le département : La population de gardons est plus importante que celle de rotengles, toutefois, les 2 sont présents dans tous les grands cours d'eau et lacs du département.

Lâchers : Chaque année, la fédération de pêche effectue des déversements de gardons sur quelques grands lacs du département. Merci de vous référer à notre guide pour avoir plus de renseignements. S'il n'y a pas de lâchers spécifiques du rotengle, il peut arriver que certains soient déversés en même temps que les gardons du fait d'erreurs de tri des pisciculteurs.

Techniques de pêche : Privilégiez les techniques de pêche au coup avec un hameçon plutôt petit.

Le rotengle

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Crédit photo : Laurent Madelon - FNPF

Le chevesne

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Crédit photo : Laurent Madelon - FNPF

Le chevesne, le toxostome et la vandoise

Le fait de regrouper ces 3 poissons ensemble peut paraitre bizarre. Ils n'ont pas les même préférendum de vie et ne se reproduisent pas à la même époque. Mais physiquement, ils sont pourtant très proche, et il n'est pas rare que les 3 espèces fréquentent le même secteur. Il est alors très difficile de les différencier. C'est la raison pour laquelle il a été décidé de les regrouper et de rajouter un encart supplémentaire pour mieux les différencier.

Ecologie : Les 3 espèces vivent en banc. Le chevesne, peu exigeant est présent dans tous les types de cours d'eau même s'il préfère les zones à barbeaux. La vandoise, plus exigeante se retrouve essentiellement dans les eaux fraiches et courantes des zones à ombles et à barbeaux. Enfin, le toxostome apprécie les eaux vives et les fonds de galets où il se nourrit de diatomées, d'invertébrés et d'algues filamenteuses. La reproduction a lieu fin mai, début juin pour le toxostome, de mars à avril pour la vandoise et de mi-avril à mi-juin pour le chevesne.

Aspect : Merci de vous référer à l'encart suivant pour plus d'information.

Taille : Le chevesne peut faire 30 à 50cm (65cm de manière exceptionnelle). La vandoise et le toxostome dépassent rarement les 25 à 30cm.

Présence dans le département : Les 3 espèces sont présentes dans les parties amont des grands cours d'eau du département. Le chevesne, qui fait partie des espèces typiques de nos cours d'eau est présent dans la majorité de nos cours d'eau, quelque soit le tronçon.

Lâchers : Il n'y a pas de lâchers menés par la fédération de pêche du Gers concernant ces 3 espèces.

Techniques de pêche : Le chevesne, et la vandoise se pêchent très bien au toc, au coup et à la mouche. Il n'est pas rare de pêcher des gros chevesnes au leurre lorsque l'on part à la recherche du brochet.

Différencier le Chevesne, le toxostome et la vandoise

Sur le dessin de droite, le chevesne est en haut, la vandoise au milieu et le toxostome est en bas.

A moins de connaître les principales différentes entre les 3 espèces, il est presque impossible de faire la distinction. Contrairement à ce que laisse penser le dessin de droite, la couleur de la robe ne vous aidera pas ou peu, celles-ci étant très proches chez ces 3 espèces. Il faut donc savoir que le chevesne a une nageoire anale arrondie et convexe ("enflée"), tandis que la vandoise et le toxostome ont une nageoire concave (creusée). C'est LA caractéristique principale pour bien différencier le chevesne des 2 autres espèces. Le chevesne a également n museau arrondi et une bouche large.

La vandoise a un corps plus fuselé et sa bouche est moins fendue que celle du chevesne.

Chez le toxostome, la ligne latérale est plus marquée que chez la vandoise, et à la différence du chevesne, ses nageoires ne sont pas colorées.

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La tanche

La tanche est très appréciée des amateurs de poisson blanc. Sa chair est très tendre et son gout, proche de celui de la truite.

Ecologie : La tanche vit principalement dans les cours d'eau lentiques et les eaux calmes des lacs et des gravières. La ponte se fait entre mai et octobre, dans les eaux chaudes (plus de 18°C), calmes, peu profondes avec beaucoup de végétation. Les œufs sont collants et adhèrent aux végétaux. L'éclosion se fait après 60 à 100°jours. La tanche se nourrit des organismes présents sur le fond des cours d'eau, que ce soit des crustacés, des insectes, des mollusques et parfois même de végétaux ou de détritus. En hiver, la tanche réduit très fortement son activité voire tombe en léthargie et s'enfouit sous la vase.

Aspect : Le corps de la tanche est assez haut et arrondi. Ses écailles sont petites, enfoncées dans la peau et recouvertes de mucus à tel point qu'au toucher, la tanche est très douce. La robe de son dos est grise à brun-vert, ses flancs sont vert à vert-jaune et son ventre est jaune.

Taille : Les grands individus font en moyenne 30 à 40cm, pour 1 à 1,5kg. Le record de la plus grande tanche est de 70cm pour 7,5kg.

Présence dans le département : La tanche est présente dans la majorité des grands cours d'eau et des lacs du département.

Lâchers : Etant recherchée par les pêcheurs locaux, la fédération de pêche procède chaque année à des lâchers dans certains des grands lacs du département de novembre à janvier. Les lâchers réalisés par la fédération sont recensés sur notre guide de pêche annuel. Concernant les lâchers des AAPPMA, nous vous invitons à contacter le président de votre AAPPMA afin de savoir s'il procède ou non à ce type de lâcher.

Techniques de pêche : Du fait de sa faible activité en hiver, la tanche se pêche préférentiellement au printemps et en été. Préférez les techniques de pêche au feeder ou au coup.

La tanche

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Crédit photo : Laurent Madelon - FNPF

La brème

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Crédit photo : Laurent Madelon - FNPF

La brème

La brème est une espèce très présente dans nos cours d'eau. Moyennement appréciée de certains pêcheurs car elle présente de nombreuses arrêtes et car elle a tendance à mordre aux même appâts que les carpes.

Ecologie : La brème est typique des cours d'eau profonds et lentiques. On parle d'ailleurs de "zone à brème". Elle est également présente dans les plans d'eau et les lacs. La brème se reproduit de mai à juin. Les ovules sont déposés préférentiellement sur les racines et les végétaux aquatiques. Les larves, après éclosion, resteront fixées aux plantes jusqu'à ne plus avoir de réserves vitellines. Elles se nourrissent d'abord de zooplancton puis, adultes elles consomment également les larves d'insectes, les mollusques ainsi que les débris végétaux qu'elles rencontrent.

Aspect : .La brème a un corps haut, aplati latéralement et une petite tête. Son dos est brun-gris et ses flancs sont argentés.

Taille : Les gros individus mesurent généralement entre 30 et 50cm. La plus grosse brème observée mesurait 80cm pour 6kg et avait un âge avancé de 26 ans.

Présence dans le département : La brème est très présente dans nos plans d'eau mais aussi dans nos grands cours d'eau lentiques tels que la Baïse, ou le Gers.

Lâchers : La fédération n'effectue pas de lâchers de brème.

Techniques de pêche : La brème se pêche facilement au coup, à l'anglaise ou au feeder.

La bouvière

Ce petit poisson est peu connu des pêcheurs, et pour cause, il n'est pas pêché. Il a pourtant un mode de vie très particulier qui à lui seul fait que cette espèce mérite d'être connue. Originellement, la bouvière n'est pas présente dans le sud de la France et a vraisemblablement été introduite via la pisciculture.

Ecologie : La bouvière est un poisson appréciant les eaux calmes, claires et peu profondes. Sa présence est dépendante des mollusques bivalves. En effet, pour se reproduire (entre avril et août), la femelle dépose ses ovules dans le siphon exhalant d'un bivalve (plusieurs espèces peuvent être ciblées). Le mâle dépose son sperme à proximité du syphon inhalent de la même moule. On parle d'espèce ostracophile. L'éclosion va se faire dans le mollusque et les larves sortiront de la cavité branchiale lorsqu'elles auront atteint 8mm. La bouvière est un animal diurne qui se nourrit principalement d'algues.

Aspect : Le corps de la bouvière est aplati latéralement et recouvert de grandes écailles. Sa ligne latérale est très brève (sur 5 ou 6 écailles). Son dos est gris-vert, son ventre a des reflets rosés et l'arrière de ses flancs est marqué d’une bande bleutée.

Taille : Les adultes mesurent généralement 5 à 7 cm, parfois 9.

Présence dans le département : L'espèce est peu présente dans le département. Elle a toutefois été observée sur quelques cours d'eau dont l'Auroue, la Gélise ainsi que quelques affluents de l'Adour.

Lâchers : Cette espèce n'est pas pêchée et n'est donc pas lâchée.

Techniques de pêche : L'espèce n'est pas pêchée à la ligne.

La bouvière

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Crédit photo : FDAAPPMA32

Le barbeau

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Crédit photo : Laurent Madelon - FNPF

Le barbeau

Le barbeau fluviatile est un poisson apprécié de certains pêcheurs pour sa sportivité lors de sa capture. Il est moins apprécié d'autres car il a la réputation d'avoir de nombreuses arrêtes.

Ecologie : Le barbeau vit dans les cours d'eau de plaine et les eaux vives. Il apprécie de nager à contre-courant, pour se stabiliser et se poste souvent à la limite des forts courants. Il se nourrit principalement d'invertébrés qu'il trouve dans les substrat caillouteux ou meubles. La reproduction a lieu d'avril à juillet. Les barbeaux se reproduisent à des âges avancés par rapport à la majorité des espèces. Dès 4 à 5 ans pour les mâles, et à partir de 7 ou 8 ans pour les femelles. La reproduction, très spécifique, commence par une parade nuptiale complexe. Par la suite, la femelle ovule directement dans le gravier et le ou les mâles, accolés à ses flancs déverse leur sperme directement sur le substrat.

Aspect : Son corps est de forme cylindrique, fusiforme. Sa bouche, placée sous la tête, est bordée de lèvres charnues garnies de quatre barbillons. Son dos est brun-vert et son ventre jaunâtre.

Taille : Les adultes mesurent fréquemment plus de 50cm. Les plus grands individus observés (dans les très grands cours d'eaux) peuvent atteindre le mètre.

Présence dans le département : Le barbeau est présent dans tous les grands cours d'eau du département. Il y a notamment de belles populations sur l'Adour et l'Arros, mais de beaux spécimens sont également présents sur la Gimone, l'Arrats, le Gers, etc.

Lâchers : Il n'y a pas de lâchers de barbeaux.

Techniques de pêche : A la mouche, au coup, au toc, plusieurs techniques de pêche sont intéressantes pour aller taquiner le barbeau. A vous de choisir la votre.

Le carassin commun

Le carassin est souvent vendu dans les magasins spécialisés pour servir de vif. Il est également présent naturellement dans nos lacs et cours d'eau.

Ecologie : Le carassin aime les eaux calmes des lacs mais aussi des bras morts de nos cours d'eau. Omnivore à tendance végétarienne, il a besoin de plantes pour se reproduire. Sa ponte peut être multiple et s'étale de mai à juin. Ce poisson est très vulnérable à la prédation des poissons carnassiers, d'où son utilisation en tant que vif.

Aspect : Le carassin a un corps trapu et aplati. Sa tête est petite, courte et dépourvue de barbillons. La couleur de sa robe est proche de celle de la carpe.

Taille : les adultes mesurent généralement jusqu'à 20 voire 35cm, parfois 40.

Présence dans le département : Le carassin est peu présent dans nos lacs mais est régulièrement pêché dans les grands cours d'eau gersois, notamment l'Osse, la Baïse et le Gers.

Lâchers : Il n'y a pas de lâchers de carassins.

Techniques de pêche : Le carassin se pêche beaucoup au coup, à l'anglaise ou au feeder.

Le carassin

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Crédit photo : Laurent Madelon - FNPF

L'amour blanc

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Crédit photo : Rostislav Stefanek

L'amour blanc

L'amour blanc est originaire du bassin de l'Amour en chine dont elle tient son nom. Elle a été introduite en France dès 1957, principalement pour la gestion de la végétation aquatique notamment en pisciculture. Depuis, son introduction est interdite en eaux libres en raison de sa voracité importante. Elle peut être introduite en eau close, mais son introduction doit faire l'objet d'une autorisation administrative.

Ecologie : La carpe amour a été très peu étudiée en France. Toutefois, en se basant sur les études menées en Chine, on sait que l'amour blanc se reproduit pendant la période de la mousson et a besoin de fortes variations du niveau de l'eau pour entamer cette dernière. En zone tempérée, la reproduction est possible (un alevin supposé a été capturé dans le bassin de la Vienne), mais semble limitée à la période de mai à août. Les individus jeunes adultes consomment préférentiellement les plantes immergées avec des feuilles douces et des tissus mous. Avec l'âge, elles deviennent moins sélectives.

Aspect : Elle a un corps élancé et cylindrique, une tête large et de petits yeux. La robe de son dos est vert-noir, ses flancs sont plus clairs et son ventre est plutôt blanc.

Taille : Les plus grands individus observés mesuraient 91cm pour 9kg. En élevage, l'amour blanc peut atteindre les 40kg !

Présence dans le département : L'amour blanc est présent dans quelques eaux closes, notamment à l'Isle-Jourdain (grand lac), Mauvezin, Samatan et Gimont. Pour l'instant, elle n'a pas été observée sur les cours d'eau gersois.

Lâchers : Son introduction est interdite, il n'y a donc pas de lâchers.

Techniques de pêche : L'amour blanc est beaucoup recherché par les carpistes car, sortant de l'ordinaire, il est souvent considéré comme un poisson trophée. Il se pêche de la même manière que la carpe.

Les carpes

La carpe n'est pas un poisson endémique de nos cours d'eau. Elle a été importée dans nos eaux il y a plusieurs siècles par les moines qui les élevaient pour leur chair. Les carpes communes, cuir, miroir et koï font toutes parti de la même espèce.

Ecologie : La carpe est présente dans une grande partie de nos territoires. Elle apprécie les eaux calmes, plutôt chaude, à fonds vaseux et riches en végétation. Comme la truite, la carpe est un migrateur "holobiotique" (qui migre uniquement en eau douce). Elle se déplace vers les annexes hydrauliques (bras morts, prairies inondées...) pour se reproduire mais vit généralement dans les eaux plus profondes en hiver. La reproduction se fait entre mai et juillet, en eau peu profonde. Les œufs adhèrent aux végétaux où ils sont pondus. L'incubation est d'environ 5 jours. Après l'éclosion, les alevins restent sur leurs végétaux pendant 2-3 jours. A ce stade, les carpes se nourrissent de microalgues, puis d'organismes benthiques et d'invertébrés. Elle apprécie également les algues et les graines.

Aspect : Son corps est allongé, épais, couvert d’écailles ou non selon les variétés. La bouche porte quatre barbillons et peut s’allonger en un tube qui lui permet d’aspirer les aliments.

Taille : Les plus grands spécimens peuvent atteindre les 80cm pour un poids total dépassant les 40kg.

Présence dans le département : La carpe est présente dans tous les lacs et cours d'eau du département. Certains sont réputés pour leurs beaux spécimens. C'est le cas notamment des lacs de Marciac, de Samatan, de l'Uby, du Lizet ou encore de Cahuzac. Le record à notre connaissance est une carpe de 29 kg. Certains lacs possèdent également quelques belles carpes koï. Enfin, il existe également un carpodrome dans le département. Situé à Galiax, il est constitué d'une grande population de petites carpes et est idéal pour la pêche au feeder ou au coup.

Lâchers : Chaque année, la fédération effectue des déversements de carpes. Ces lâchers sont recensés sur notre guide de pêche annuel.

Techniques de pêche : La pêche à la carpe possède sa propre technique. C'est le seul poisson dont la pêche est autorisée de nuit. Comme dit plus haut, la carpe se pêche également à différentes techniques, que ce soit le feeder, l'anglaise, le flotteur, ou encore la mouche !

La carpe commune

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Crédit photo : Laurent Madelon - FNPF

La carpe miroir

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Crédit photo : Laurent Madelon - FNPF